Imaginez une commune de 21000 habitants, en faillite, comptant près de 75 % de logements sociaux à l'abandon. Imaginez-vous élu à sa tête à 33 ans...
Ce fut le cas de Philippe Pemezec, élu maire du Plessis-Robinson en 1989. Dix-huit ans plus tard, il a su faire de ce bastion de la "ceinture rouge de Paris", de cette banlieue à la triste mine, une ville recherchée du sud de la capitale. Une ville qu'il a reconstruite pièce par pièce, en appliquant des principes qui s'imposent aujourd'hui : rénovation urbaine, mixité, centralité, urbanisme de rue, architecture classique, accession sociale à la propriété... Au-delà du témoignage se dessine le véritable combat d'un élu pour réhabiliter la banlieue et offrir à ses habitants une ville à visage humain. Un bonheur de ville.